Saviez-vous qu’en faisant une balade avec nous, nos chiens s’entraînent pour participer à des compétitions?
Course de traîneau
Aux Aventures Liguoriennes, la passion du sport et de la course de traîneau à chiens sont indissociables.
C’est en 1992 que tout commence alors que David, âgé de 11 ans, s’arrête en compagnie de son père devant un route barrée afin de laisser passer des équipes de traîneaux à chiens en pleine compétition. En sortant de la voiture, une immense clameur les attend ; des chiens qui hurlent et jappent leur excitation, juste avant le départ imminent de la course. Ces fabuleux athlètes qui n’attendent que courir dans ces paysages grandioses font une forte impression sur David. En effet, dès le lendemain, son père et lui fabriquent un traîneau artisanal auquel David tentera d’atteler Bob, le gros labrador de la maison. En cet hiver 92, il n’y aura pas de compétions mais plutôt les premières balades, dans les forêts familiales, seul avec son chien, souvent le matin avant d’aller à l’école.
Dès l’année suivante, David fait l’acquisition de 3 alaskans. Le chenil est officiellement créé et l’équipe se prépare à sa première course, 3 chiens – 5 km, une course de sprint. Comme dans toutes les compétitions, il y a des catégories où le nombre de chiens et de kilomètres sont imposés. Généralement, le sprint regroupe des chiens de types Hound, courant à plus de 40 km par heure. On trouve également la mi-distance, où les équipes parcourent des distances de 80 à 200 km en une ou deux étapes. Enfin il y a la longue distance, les ultra-marathons du chien de traîneau. De 300 à 1600 km, ces courses ont démontré hors de tous doutes que les chiens de traîneaux sont des races de chiens physiologiquement faits pour la course. Un Alaskan transporte de 5 à 8 fois plus d’oxygène dans son sang qu’un chien labrador… c’est peu dire! En compétition, ils peuvent assimiler plus de 10 000 calories par jour.
Et vous savez quoi? C’est cette passion que nous vous partageons lors des balades aux Aventures Liguoriennes. Car attention! Cette passion est contagieuse! Marie-Hélène est aussi tombée en amour avec le traîneau à chiens alors qu’elle a rencontré David en 2004. Aujourd’hui, ils parcourent les sentiers avec leurs trois enfants dont les deux plus vieux, âgés de 9 et 12 ans, conduisent leur propre traîneau et la plus jeune, âgée de 6 ans, se tient fièrement debout en traîneau double en encourageant ses chiens. Michaël, qui travaille avec le couple depuis plus de 10 ans, est premièrement venu en tant que client pour faire une balade! On peut dire qu’il n’est jamais reparti! Pierre-Luc, de son coté, fait partie de l’équipe depuis 4 ans tout en poursuivant sa maîtrise. Même lorsqu’il est en vacances, il vient régulièrement visiter les chiens, pour leur plus grand bonheur!
Vous verrez, faire une balade avec Les Aventures Liguoriennes, c’est aussi, le temps d’un instant, faire partie de cette passion, de cette grande famille d’amoureux des chiens.
Alors, cet hiver, tentez cette merveilleuse expérience! Venez rencontrer notre affectueuse meute et conduisez votre traîneau à travers les sentiers enneigés. Goûtez à l’adrénaline du départ suivi du calme zen d’une balade dans le silence de l’hiver. Qui sait…vous aurez peut-être la piqure!
Chaque course est une grande aventure, peu importe le résultat
Pour en revenir aux courses, ce ne sont pas les victoires qui motivent notre jeune coureur, bien au contraire! Arrivant presque toujours en queue du peloton, chaque course était une grande aventure peu importe le résultat. Le plus important était d’avoir autant de plaisir que sa petite meute. Élevant lui-même ses chiens, avec une portée au 3 ans, sélectionnant avec soin ses champions, ce n’est que vers les années 2010 que David arrivera avec une équipe compétitive pour faire des courses de mi-distances. Remportant 2 ans d’affilés L’Odyssée Appalachienne, une course de 80 km qu’il réussit en 3h30 puis enfilant les podiums par la suite à la Can-Am Crown (Main, USA et Greenville, USA), c’était le début d’une belle aventure qui amena son équipe un peu partout sur le circuit nord-américain.
La course longue distance, une autre façon d'entraîner et de jouer avec les chiens
Aujourd’hui, nous nous attaquons à la longue distance. C’est une autre étape, une autre façon d’entraîner, de nourrir et de jouer avec les chiens. Après 30 ans de passion, c’est une nouvelle façon de redécouvrir ce sport et…c’est nourrissant!
Imaginez, entraîner dès le mois d’aout, tôt le matin pour avoir le plus de fraîcheur possible, commencer par faire de petits 10 km, et augmenter la distance, selon la température et l’évolution des chiens. Ensuite… pratiquer les routines, donner les collations aux chiens, mettre les protections aux pattes, et enfin entamer les grands entraînements de jour et de nuit. Faire corps avec ses chiens, être ému devant leur ardeur et leur motivation et qui, jour après jour, donnent sans compter. Faire des kilomètres en observant chaque chiens, l’allure, les pattes, le dos; être hyper concentré afin de prévenir toute fatigue inutile. Surtout, s’assurer que les chiens gardent ce désir puissant et instinctif de la course, jusqu’à la fin mars où graduellement, nous diminuons les sorties, faisons plus de jeux libres jusqu’à la pause de l’été où il n’y aura que du jeu et des courses libres.
Dans ce type de course, la performance importe peu. Entre mushers, on parle souvent d’aller faire un ‘’beau grand tour’’. C’est peu dire, faire 300 km de jour et de nuit ! C’est surtout la chance inouïe de vivre une grande aventure, en symbiose avec ses chiens et la nature. Les étapes de nuits sont tout simplement merveilleuses : apercevoir au loin les lampes des autres équipes, traverser des vallées, puis des lacs, faire lever des perdrix qui dormaient sous la neige, et tout cela dans le silence. Viennent ensuite les pauses, ou chaque minute est cruciale. Malgré le froid et la fatigue, il faut vite préparer un feu et la soupe des chiens, mettre les couvertures, étendre la paille, masser les chiens, nourrir et s’assurer que les chiens dorment. Après deux ou trois heures, les chiens repartent avec la même excitation !
Nos chiens
En arrivant au chenil, nos visiteurs s’exclament souvent en voyant la meute : ¨Vous connaissez le nom de tous les chiens?!?¨. Bien sûr ! Outre le fait que nous passions 12 mois par année, 7 jours sur 7 avec la meute, la plupart de nos chiens sont littéralement nés dans notre maison. Après 2 jours de vie, nos enfants commencent graduellement à caresser les chiots, pour les habituer à nos odeurs et au son de nos voix. Nous connaissons leur nom bien entendu, mais aussi leur personnalité, leurs forces, leurs faiblesses, leurs particularités. Et lorsque ça s’excite dans le chenil, nous savons toujours qui fait la fête, juste à entendre le jappement !! C’est un joyeux mélange entre une classe de maternelle, une équipe de travail et une famille.
Voici quelques-uns de nos chiens :
Charlot
Le chien qui sourit ! En effet, lorsqu’il est heureux de nous voir arriver, il soulève les gencives d’une drôle de façon un peu comme un sourire! Né en 2009, de Blanche et Lutin, Charlot est un leader naturel. En d’autres mots, nous n’avons pas eu besoin de lui montrer à guider l’équipe. Charlot est hyper attachant, affectueux et très doué en compétition. C’est lui qui nous a donné nos premières victoires. Comme plusieurs chiens tenaces, forts et endurants, c’est aussi un chien têtu et plutôt orgueilleux. C’est aussi un mâle dominant et il faut bien composer nos équipes lorsqu’on le jumelle au traîneau. C’est le père de deux portées au chenil. Lorsqu’on le caresse, il adore coincer sa tête entre nos bras en poussant très fort!
Goyave
La meilleure des meilleures, fille de Charlot et Trouppi, née en 2013; c’est un amour de chien. Comme son père et sa mère, c’est à l’avant de l’équipe qu’elle s’exprime le mieux. Toujours calme, c’est un peu gênant de la voir au départ d’une course, quand tous les chiens sautent et jappent d’excitation, il n’est pas rare qu’elle demeure assise et attende le signal du départ! C’est la chienne la plus rapide du chenil, et ce depuis sa naissance. Lors des courses libres avec ses frères et sœurs, elle prenait systématiquement la tête avec beaucoup de facilité.
Arthur
Le Grand leader et chef du chenil, fils de Charlot et Trouppi, frère de Goyave, né en 2013. C’est avec lui que l’équipe à réussit les meilleurs temps en compétition. Fier, dominant, très intelligent, il adore prendre en chasse les équipes qui sont devant lui. Trop rapide pour la plupart des chiens du chenil, David doit le changer de position durant les courses afin qu’il n’épuise pas les autres. Arthur est un guerrier. Lors des balades, quand les grandes plaines sont balayées par les vents et qu’on n’y voit rien, c’est lui qui ouvre les sentiers. C’est un fidèle ami, très loyal, affectueux, il démontre une grande maturité et sagesse et a un port de tête de Sphinx!
Varek
Notre pantoufle de camping et…un de nos meilleurs leaders! Varek est arrivé parmi nous en 2016, issu d’une lignée géniale de chiens de course de longue distance Il nous vient de notre ami et grand musher Denis Tremblay. Denis a couru la Yukon Quest ( 1600 km) 3 fois, gagné un peu partout en Amérique du Nord et nous a laissé Varek car, selon lui, il manquait un peu d’appétit. Il faut savoir que dans ce niveau de compétition, les chiens doivent s’alimenter souvent (10 000 calories par jour!) peu importe les conditions. Mais nous avons trouvé la combine, Varek mange à heures fixes! Même si la soupe est servie à 7h30, il attendra 8h pour déguster son repas! Pas génial lorsqu’on court sur la banquise mais dans notre famille, c’est le grand ami des enfants, le seul qui embarque dans une chaloupe! C’est un chien que ne saute pas, il est d’un calme et d’une grande douceur avec les enfants. C’est aussi un excellent chien de tête et il participe à toutes nos compétitions.
Belle
Notre Holstein (vache) canin, né de Picot et Daisy en même temps que notre grand garçon Mathias en 2008. Belle est ronde. Très ronde. Lors des vaccins, les vétérinaires cherchent un peu où piquer. Mais Belle a couru l’Odyssée Appalachienne en 2013 et 2014, et battu le record de vitesse de cette course sur 80 km. C’est ce genre de chien qui nous fait comprendre que même le plus beaux des chiens doit avant tout avoir une mentalité de coureur pour devenir un athlète.
Mina
La coquette! Fille de Goyave et Varek, né en 2018, elle et ses deux sœurs (Rose et Loumi) sont aussi des leaders naturelles. Elle n’a pas nécessairement un grand physique de coureur mais depuis son plus jeune âge, elle a toujours ultra rapide. Une bombe. Elle dévore les sentiers.Généralement, vers 3 ou 4 mois, nous faisons de plus en plus de courses en libre où les chiens courent derrière le quad. On apprend ainsi quelles sont leurs aptitudes et on découvre quel genre de coureur ils seront. Ce fut tout une surprise de la voir foncer et devenir officiellement parmi les plus rapides du chenil. Mina est une boule d’amour, très vive, très excitée mais très intelligente. C’est la chienne préférée de notre fille Jeanne.
On pourrait continuer ainsi très longtemps à vous présenter Marmotte, Zia, Baladin, Patrak et Mali, Tobi, Tom et Peluche, Daisy et Buck, Maps, Diva, Chouette, Comète, Peenut, Azote, Vanille, Kayak, Valca, Dagobert et Noireau, Jonas, Juno et Phil, Paul (alias Polo), Miro, Fine et Oblique, Poncho, notre vieux Miloche, Smart, Caboche et nos trois nouvelles petites portées.
Vous trouvez qu’ils ont de drôles de noms? Nous aussi!! Les noms viennent souvent de Mathias, Arnaud et Jeanne, nos enfants qui, avec nous, passent énormément de temps avec les chiens. C’est d’ailleurs ce qui fait que nous avons des gros toutous affectueux, qui ont vu leurs besoins affectifs comblés dès leurs premiers jours. Nous offrons un beau milieu de vie à nos chiens, veillons à ce qu’ils soient heureux et nos chiens nous le rendent à chaque jour.